Assurances
Tout savoir sur les Assurances dans l’Industrie du Métal
Assurer sa marchandise (aciers, métaux, plastiques,…) et son matériel (machine outils, outils coupants, logiciels,…) est une des meilleures façons de se préserver en cas de problème. Ce service s’est aujourd’hui bien développé et permet d’opter pour des contrats adaptés aux principaux risques encourus : vol, dégradation ou perte.
S’assurer, une façon de se protéger
Peu importe le statut : acheteur, usineur, fabricant), tout industriel a besoin d’être sûr qu’il sera couvert si une mauvaise surprise se présente. En formulant une demande de prix d’assureur, plusieurs informations seront nécessaires.
Elles permettront dans un premier temps :
- d’identifier ce qui doit être assuré : un service type transport , une machine, une marchandise ;
- les risques contre lesquels une garantie doit être réalisée.
Le contrat ne pourra être le même pour un transport de plastiques ou de produits dangereux (radioactifs ou explosifs par exemple), les dangers n’étant pas du tout similaires. De même, des éléments comme la zone desservie ou le mode de transport auront toute leur importance lors de l’établissement d’une assurance transport. Une sensible différence sera également à noter en fonction de la valeur de la marchandise. Diverses assurances pourront ainsi être proposées suivant les besoins : assurance machine, assurance machine-outil, assurance bris de machine, assurance transport, assurance vol.
Un service important pour l’économie B2B
D’après un rapport de la Fédération Française de l’Assurance datant de Décembre 2017, le chiffre d’affaires en France de l’assurance transport et maritime s’élevait à 1060 millions d’euros pour l’année 2016.
Ce CA global se répartissait alors de la façon suivante :
- 2% pour les facultés ;
- 0% pour les Corps Maritimes ;
- 4% pour l’aviation ;
- 3% pour le spatial.
A noter que 66% du marché pour ce service correspondait à du transport de marchandises.
A l’échelle mondiale, la France se classait 6ème avec 4.6% des parts du marché de marchandises transportées, derrière le Royaume-Uni (assurance Lloyds, leader avec 9.5% des parts de marché), le Japon, la Chine, l’Allemagne et le Brésil.
Ces chiffres montrent bien que ce service appliqué dans le secteur des transports et de la logistique présente un véritable impact sur l’économie B2B. A titre d’exemple, il permet d’éviter des faillites d’entreprises en cas de perte de matériel, de machines-outils, de matières premières dans un incendie ou un vol, ou de perte de marchandises dans un naufrage.
Obligation légales
Bien que généralement non obligatoire, la souscription d’un contrat après demande de prix d’assureur est vivement recommandée, notamment pour les machines ou les marchandises indispensables au bon fonctionnement de l’entreprise.
Depuis le 1er juillet 1990, il est possible d’assurer le transport de marchandises face aux risques qu’elles encourent auprès de toute société d’assureurs membre de l’Union européenne, qu’elle soit établie ou non sur le sol français. Il convient de porter une attention particulière aux clauses du contrat établi, en veillant notamment à la garantie et son étendue, pour fixer les cas précis d’application et les risques non couverts. La durée de cette garantie présente également une grande importance. Elle est généralement fixée à 15 jours après l’arrivée au point de livraison pour un transport routier ou aérien, et à 60 jours après le déchargement du dernier navire pour un transport maritime.
Il est vivement recommandé d’effectuer une demande de prix d’assureur pour garantir le transport de marchandises et d’opter pour le contrat qui protégera le mieux contre les risques encourus : assurance machine, assurance bris de machine.